Insensiblement, le bateau s’éloigne
Je ne suis pas à bord
Je ne suis pas à terre ;
Je suis en l’eau qui dort
J’accuse l’éphémère
Et mon corps en témoigne
À quoi bon regretter
Le pétale de certitude
Quand, à l’aube fuyante,
L’âme en est même privée ?
L’espoir tombe en désuétude :
La chute est arrogante.
La mort est un retour
À l’ivresse primitive :
On ne vit pas de tout.
J’accorde au vieux tambour
De me battre craintive :
Il frappe mon dégoût.
Je ne reviendrai pas.
Ma puissance est en moi,
Absente émotion,
Silencieuse résolution.
Le ciel est un combat,
Le bateau un pilier de foi…
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