C’est vrai, je vous le dis,
Vous pouvez me croire,
Puisque j’vous l’dis :
Je suis d’un naturel
Très gai.
Quand je suis venue au monde,
Qui m’attendait,
Soit dit en passant,
J’étais tellement heureuse
Que le toubib m’a frappée,
Sur les fesses,
Entre parenthèses,
Pour que je pleure,
Histoire de voir
Si j’étais bien vivante.
Couillon d’eau douce !
J’avais déjà le pouce dans la bouche !
C’est comme ça,
Je n’y peux strictement rrrien !
(Allitération en « r »)
De toute façon,
C’est pas bien grâve ….
(Insistance sur le « a » de grave,
C’est l’accent d’chez moi)
Je peux me forcer
À tirer une tronche
Comme ça.
C’est facile :
Je me concentre,
Je pense à mon prochain
Qu’est toujours accompagné d’un curé,
Je pense à l’autre joue,
Et je n’ai plus envie de rire.
Et tout l’monde est content.
Mieux encore :
(C’était déjà pas mal)
Quand je ris si bien,
On pourrait croire que je gémis
Ça fait des heureux.
On m’a dit un jour :
« Pense à une petite fille
qui pleure »
Mauvais. Nul.
La gosse, elle pleure bien
Pour quelque chose,
Et si je vous disais pourquoi …
Et puis, surtout,
J’ai pas envie de me retenir,
C’est physique,
Ça me coince dans le ventre.
Comme une envie de quelque chose,
D’autre chose …
C’est drôle, suffit de l’dire …
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